Sokode-Koumonde

  Dimanche 5 août , départ pour Sokodé où nous attendent Déhina et Jean Claude. Une route de 350 km ponctuée d'un bitume impeccable et de nombreux trous. Certains tronçons ont été refaits... ouf ... mais pas tous ! Après 6h30 de route , nous arrivons à Sokodé. Nous sommes heureux de retrouver nos amis sokodéens. 

 

    Une petite pause et nous repartons pour Koumondè accompagnés de la présidente et du secrétaire de l' ADJKA , l'association jumelle.

   Première difficulté , traverser la faille d' Aledjo. Le bitume tout neuf en décembre est dans un état lamentable en août .

De nombreux camions surchargés ont des difficultés à ,monter en raison d'une extrème surcharge ! Certains sont en panne , d'autres sont renversés et bloquent la circulation.

    Arrivés à Koumondè, une petite réunion s'organise avec le chef du canton , les chefs des différents villages et la caissière du microcrédit . Malik , le collecteur , nous a déjà rencontrés à Lomé . Une heure de réunion pour faire le point sur la situation et on repart en se fixant une nouvelle rencontre deux jours plus tard .

    Mardi 6 août , retour vers Koumondè  où nous nous retrouvons dans la case du chef afin de faire le point sur le microcrédit. La case est remplie des chefs , des femmes concernées par le microcrédit , de la caissière . chacun expose son point de vue , explique sa situation . Des décisions sont prises ... Concernant les derniers rembousements , la situation doit être réglée pour le 25 août au plus tard . Tout le monde abonde dans ce sens.

  Avant de rencontrer le préfet de Bafilo , nous prenons le temps de pique niquer , les habitants de Koumondè pratiquant le ramadan , nous restons discrets . 

  Une petite délégation de Koumondè nous accompagne à la préfecture de Bafilo . Le préfet nous accueille avec beaucoup de joie . Nous faisons le point sur la situation des deux bibliothécaires . Il nous promet  d'étudier leur situation en leur proposant un statut de volontaire durant 5 ans avec un contrat définitif à la clé .Nous ne pourrons obtenir plus . Nous repartons avec l'assurance qu'il fera ce qu'il pourra... espérons ... 

   Avant de mettre fin à notre périple à Koumondè , nous rencontrons les membres du bureau de l'ADJKA et faisons le point sur les pompes et le dispensaire .

    Chaque membre se présente et explique comment fonctionne le bureau. Pas facile de se retrouver quand chacun est dispersé entre Koumondè, Sokodé et Bafilo. Nous faisons des propositions pour faciliter leur fonctionnement. Malgré leurs difficultés, ils ont la volonté de faire vivre le jumelage et d’impliquer la population.

   Le dispensaire fonctionne toujours de manière remarquable avec une gestion saine engendrant des bénéfices.

    Nous repartons vers Lomé le mercredi avec le sentiment d’avoir fait avancer les choses. Comme on le dit à chaque visite, les dossiers avancent quand on est là…

    Des projets sont à l’étude , en particulier l’alimentation en eau de certains quartiers du village ainsi que le dispensaire .

    Prochain voyage : Ouidah et la porte du non retour au Bénin. Lieu de mémoire sur l’esclavage